CHANNELING : LE PROBLEME DE LA FIABILITE DES SOURCES

Dans mon livre : « Communications Interdimensionnelles » (JMG Editions, 2007), je donne un panorama du vaste domaine des communications avec « l’Au-delà » (TCI non comprise) : spiritisme, messagers de l’Au-delà et channels.
Je développe, ci-après, quelques réflexions directement inspirées d’un texte de critique du channeling que l’on peut consulter sur le site : http://iwen.free.fr  Les auteurs, Chris et Kessani Iwen, sont par ailleurs les auteurs des deux livres suivants : "Le Don du Prophète", de Chris Iwen (éditions ALTESS, 2006), "Comment Eveiller le Soleil Intérieur ?", de Chris et Kessani Iwen (éditions ALTESS, 2007). Je décris ensuite un cas (que je considère authentique) de communication avec Jésus, celui de l’artiste Glenda Green.
Les channels retranscrivent des messages qu’ils disent recevoir d’entités invisibles qui s’adressent à eux par des moyens extrasensoriels. Les channels se distinguent essentiellement des médiums de type spirite par un plus large spectre d’entités contactées, lesquelles ne se limitent pas aux seuls « défunts », mais incluent des sources comme les « Maîtres ascensionnés » et des entités angéliques. L’autre différence réside dans un enseignement spirituel qui inclut par ailleurs des thèmes (continents disparus, etc.) que l’on ne rencontre généralement pas dans les messages médiumniques « classiques ».
Chris et Kessani Iwen, les auteurs du texte référencé, notent qu’une partie importante du milieu spirituel est composée actuellement de personnes qui fondent l’essentiel de leur cheminement spirituel sur les enseignements provenant du channeling. Ils ajoutent que certaines personnes s’attachent à tels channels en particulier, qui leur semblent avoir des contacts avec les vrais êtres de lumière, tandis que ces mêmes personnes regardent avec suspicion d’autres channels, qui leur semblent avoir des contacts avec de faux êtres de lumière qui seraient des êtres de l’ombre déguisés. Quand on creuse un peu ces réactions, il semble que ces soi-disant « exercices de discernement » se basent en général sur le fait « que les messages d’untel vous apportent du plaisir émotionnel, tandis que les messages de tel autre vous énervent ». Il faut en effet se méfier des jugements expéditifs que certaines personnes sensibles au channeling (sans parler, bien sûr, des croyants et sceptiques) font à propos de diverses sources canalisées avec lesquelles ils ne se sentent pas en harmonie. L’art du vrai discernement est en effet très rare ! On ne peut pas dire, par exemple, que Neale Donald Walsch canalise Dieu, alors que Midaho canaliserait un faux Dieu.
Si certains channels peuvent être suspectés de « canaliser » seulement leur subconscient, bien d’autres cas (Ian Borts, etc.) comportent des éléments « extrasensotiels » ou des informations qui vont bien au-delà de cette seule source d’inspiration alléguée. Le channeling ne se limite pas à des contacts avec des figures archétypales ou emblématiques.


Maître Philippe de Lyon

1. Maître spirituels, ésotéristes et chercheurs spirituels :
Chris et Kessani Iwen précisent que la majorité des maîtres spirituels incarnés, ceux qui disposent d’un niveau significatif de réalisation intérieure (éveil du soleil intérieur, éveil du hara, ouverture du centre coronal, réalisation de la paix inconditionnelle), considèrent que les channels sont en réalité en rapport avec le vaste univers de l’« Astral », qui est « un univers dans lequel l’humanité projette ses rêves, ses cauchemars, ses désirs, ses espoirs, ses peurs et ses angoisses, et qui est encore un univers où vivent des entités qui jonglent sans cesse avec ces projections de l’humanité ». L’« univers astral » est dépeint comme un univers tissé d’illusions, c’est-à-dire d’ignorance, de mensonges et de manipulations. Le phénomène du vampirisme énergétique a particulièrement cours dans cet univers astral.
L’ésotériste, qui n’est pas un maître spirituel, est néanmoins un individu qui a acquis une connaissance approfondie des choses de l’invisible et des choses de l’âme, et c’est aussi quelqu’un qui a atteint un degré significatif de développement dans ses facultés psychiques, « choses qu’il convient de distinguer de la sensitivité qui caractérise généralement les médiums et les channels ». Les ésotéristes partagent en général le même point de vue que les maîtres spirituels à propos du channeling, à savoir que ce phénomène tire sa source principale dans l’univers astral qui est essentiellement « le monde du rêve, du mirage, de la manipulation et du vampirisme ». Quand il advient qu’un ésotériste transmette des messages reçus par des voies « non-physiques », comme ce fut le cas pour Héléna Blavastky et pour Alice Bailey, l’enseignement qui en émane « se situe toujours au-delà des vibrations astrales, ces vibrations reconnaissables à leur ‘‘pathos émotionnel’’ très caractéristique ».
Les chercheurs spirituels relativement exigeants, versés dans l’étude des textes ésotériques et des enseignements de différents maîtres spirituels (enseignements délivrés du vivant de ces maîtres), penchent en majorité, à propos du channeling, vers le point de vue des maîtres spirituels et des ésotéristes.
Chris et Kissani Iwen concluent qu’il semble que l’on doive être, « ou bien un sensitif pas très cultivé du point de vue de l’ésotérisme, ou bien un chercheur spirituel également pas très cultivé, pour adhérer au paradigme du channeling »…

2. Univers et niveaux de conscience :
Ils distinguent, dans l’« univers astral », 3 grandes couches : l’« astral inférieur », l’« astral moyen », l’« astral supérieur ». Toute entité qui réside dans l’« astral » est de facto un être « non-éveillé », et potentiellement un « prédateur » sur le registre émotionnel (qu’il s’agisse d’« émotion positive » ou d’« émotion négative »).
« Dans l’astral, on trouve une foultitude d’entités qui se présenteront avec splendeur sous diverses identités lumineuses, jusqu’à se dire Dieu. Et bien évidemment, une entité de l’astral supérieur qui viendrait se présenter comme Dieu, Sananda ou l’archange Michaël, ne vous dira jamais : ‘‘Je suis une entité de l’astral qui se fait passer pour Dieu’’, mais elle vous dira : ‘‘Je suis votre bien-aimé Sananda, seigneur de l’Amour, et en ce moment je vous entoure de ma Lumière et j’élève vos vibrations afin que vous puissiez recevoir ma parole’’, ou quelque autre belle parole… »
Chris et Kessani Iwen considèrent que certains channels ne sont pas vraiment en rapport avec d’authentiques êtres cosmiques relevant de l’univers divin, voire en communication avec Dieu, et que les maîtres spirituels incarnés n’ont pas tort de dire que l’ensemble du channeling émane de l’univers astral.
Ils distinguent 5 grands univers : l’univers physique, l’univers astral, l’univers « manasique », l’univers causal et l’univers divin. On notera, au passage, que cette classification correspond exactement à celle donnée par Midaho, suite à une canalisation avec… la Source ! Les 4 Mondes de l’« après-vie » distingués par la Source sont en effet ainsi désignés : le Monde astral, le Monde mental, le Monde causal et le Monde divin (ce dernier comprenant lui-même 7 Plans). Les 3 premiers sont « les mondes de la réincarnation ».
N’importe qui peut-il être en communication directe avec n’importe quel univers de l’invisible ? Pour les auteurs du texte, ce n’est pas le cas. Chaque univers de l’invisible se rapporte, d’une certaine manière, à un certain niveau de conscience : conscience « moyenne », conscience « avancée », conscience « éveillée », conscience « sublimée ». Les êtres qui ont une conscience moyenne résident dans l’univers astral, ceux qui ont une conscience avancée résident dans l’univers manasique, ceux qui ont une conscience éveillée résident dans l’univers causal, et ceux qui ont une conscience sublimée résident dans l’univers divin.
Selon les auteurs, un être incarné ne peut être en relation directe avec un univers de l’invisible que dans la mesure où il aurait acquis ou réalisé le niveau de conscience correspondant à cet univers. Un être de l’invisible aura naturellement « tendance » (pour ainsi dire) à établir le contact avec un être incarné ayant atteint un niveau de conscience relativement similaire.
Une personne de conscience moyenne sera en rapport, si elle a des aptitudes sensitives, avec l’univers astral. Une personne de conscience avancée sera en rapport avec l’univers manasique… Il faut donc être un maître spirituel, c’est-à-dire un être de conscience éveillée ou de conscience sublimée, pour pouvoir prétendre à des rapports directs avec l’univers causal et l’univers divin. Il est manifeste que les channels ne sont pas des maîtres spirituels, et la plupart des channels sont même des êtres de conscience moyenne. Les channels ne sont pas des êtres de conscience éveillée et sont même « assez rarement de conscience avancée ».


3. Eveil et plaisir émotionnel :
Chris et Kessani Iwen ajoutent que la spiritualité n’est pas là pour apporter du plaisir émotionnel aux gens. Le propos de la spiritualité est de fournir un enseignement dont la mise en pratique est destinée à permettre aux chercheurs spirituels de cheminer vers l’Eveil. L’enseignement spirituel a pour vocation principale de mettre à disposition des chercheurs, des connaissances et des techniques dont la pratique permet de progresser vers l’Eveil. Tout cela ne cadre pas, selon les auteurs, avec le channeling.
Si un enseignement reçu par channeling peut aider beaucoup de gens, notamment sur des plans émotionnels et psychologiques, il ne constitue pas un enseignement spirituel réellement pertinent du point de vue de la démarche sérieuse vers l’Eveil.
« Dans le channeling, vous pourrez trouver des textes agréables, des explications réconfortantes, des prophéties rassurantes, des confirmations éclatantes de vos propres ressentis, des réponses précises à vos interrogations, des exercices de relaxation-visualisation plaisants et faciles à pratiquer… bref, vous pourrez trouver un écho puissant qui viendra consolider votre plaisir émotionnel et vous aider à mieux gérer certaines difficultés psychologiques ou relationnelles. »
Si l’objet de l’individu est la recherche de soutien et de réconfort psychologiques, alors le channeling conviendra parfaitement à celui-ci. Mais il n’y a là rien qui puisse réellement permettre de cheminer sérieusement vers l’Eveil.
Les maîtres spirituels incarnés ne font pas de channeling, bien qu’ils soient les mieux placés pour avoir des contacts directs avec les univers et les êtres invisibles les plus élevés.
« Et de fait, des gens de leur entourage proche ont pu aisément constater que des maîtres incarnés comme sri Amma Amritanandamayi, mère Meera, sri Tathata, swami Premananda, swami Roberto, sri Kaleshwar, Gurumayi Chidvilasananda, Sheikh Nazim Haqqani, Thich Nhat Hanh, etc. (pour ne citer que quelques noms seulement), s’entretiennent parfois avec des êtres invisibles, et témoignent d’une connexion ou d’une communion intérieures puissantes avec le Divin ou l’Absolu, sans jamais se mettre en posture de channeling : et pour cause, un être de conscience éveillée, quelque soit par ailleurs son type principal de réalisation intérieure, ne peut plus se laisser tromper par le mirage de l’astral, or c’est dans l’univers de l’astral que foisonnent les entités qui se présentent sous toute sorte d’identités, jusqu’à se dire Dieu.
La propension à prétendre à toute sorte d’identités et de fonctions cosmiques est très courante parmi les entités astrales. »
Le rapport qu’un maître spirituel et qu’un être de conscience avancée entretiennent avec l’invisible diffère énormément des modalités du channeling. Dans ce rapport à l’invisible, ce qui compte ce n’est pas les discours ou messages des êtres invisibles, que les maîtres spirituels et les êtres de conscience avancée ne prennent quasiment jamais la peine de ‘‘canaliser’’, c’est « l’approfondissement du lien direct avec l’immanence du Divin, et l’aspiration à traduire en ‘‘enseignements exprimés’’ le pur rayonnement qui en émane ».
Si on cherche dans le channeling de quoi faire un fondement solide à une démarche vers l’Eveil, il vaut mieux, disent les auteurs, aller voir chez les maîtres incarnés ou dans des enseignements ayant été légués par des maîtres de leur vivant.
« En règle générale, chaque maître incarné œuvrant en tant qu’enseignant spirituel, prend soin de déployer ou de perpétuer un enseignement spirituel spécifique suffisamment consistant pour présenter en son sein un matériau pratique pertinent susceptible de permettre à celui qui le pratiquera avec sérieux de progresser vers la réalisation intérieure, ou du moins vers un type plus ou moins caractéristique de réalisation intérieure - car pratiquer par exemple l’enseignement technique de maître Jacques-Jean Quero ne conduit pas au même type de réalisation intérieure que la pratique de l’enseignement de sri Amma Bhagavan (à l’origine de la transmission du Deeksha). »
Pour les auteurs, donc, l’ensemble du phénomène du channeling est fondé sur l’univers astral, ce qui rejoint l’affirmation de l’ésotériste Benjamin Creme, ce dernier disant que 99,99% des enseignements émanant par ce biais sont d’origine « astrale ».

4. L’Astral à 100 % ?
Toutes les prestigieuses identités ou fonctions cosmiques données dans le channeling sont-elles des impostures ou des mensonges ?

« Eh bien, si une entité dit qu’elle vient de Vénus ou de Sirius, cela peut être tout à fait vrai. Mais si une entité vous dit qu’elle est le commandant d’une flotte intergalactique composée de millions de membres s’occupant de gérer des planètes et des galaxies, il y a 100% de chances que ce soit ni plus ni moins que l’un de ces innombrables scénarios de l’astral que les entités astrales affectionnent énormément. Idem si une entité vous dit qu’elle est un être de lumière de la 14ième dimension supervisant le rayon magenta dans cet univers local… »
Les auteurs ajoutent que le channeling peut aider certaines personnes au plan événementiel et psychologique, mais, ajoutent-ils, aucun channel ne canalise réellement les êtres de l’univers divin, « malgré les déclarations 100% sincères de certains channels ». Il s’agit, lit-on, de « dépasser les belles énergies ‘‘amourantes’’ de l’astral supérieur ».
Les auteurs écrivent qu’il existe des médiums qui entrent réellement en contact avec d’authentiques défunts, et qui apportent une aide précieuse aux gens qui ont perdu des proches. Il existe aussi des médiums en contact avec des entités de l’univers « manasique », qui se présentent en général simplement comme des ‘‘guides spirituels’’ ou comme des ‘‘êtres de lumière’’, « mais sans des prétentions à des fonctions et à des titres cosmiques ».
« Nous sommes-là dans une saine sobriété, assez loin des impostures astrales effrontées des Sananda et autres archanges Michaël ou Métatron. Les authentiques guides invisibles sont des entités de l’univers manasique qui disposent donc d’une conscience avancée, et qui peuvent réellement être d’une certaine aide dans le cheminement spirituel des êtres incarnés. Ce qu’un channel peut canaliser de plus élevé est une entité de l’univers manasique. Au-delà, le contact n’est plus du ressort d’un channel, il est du ressort d’un être de conscience éveillée, c’est-à-dire d’un maître spirituel - et les maîtres ne font pas de channeling, c’est-à-dire qu’ils ne posent jamais en secrétaire de l’invisible, bien qu’ils soient au sens fondamental des messagers du Divin, ce qui est très différent ! »

Comment savoir quand c’est une entité de conscience avancée qui s’exprime à travers un channel ? Selon Chris et Kessani Iwen, il y a 3 indices généralement valables :
• Le premier indice est que l’entité ne donne jamais de nom, bien qu’elle puisse dire un truc du genre « Je suis un être de lumière ».
• Le second indice est que l’entité ne donne jamais de fonction, bien qu’elle puisse dire quelque chose du genre « Je suis un guide spirituel ».
Quant au troisième indice, « vous devrez le trouver vous-même ». Certains channels ont dans leurs contacts quelques entités de conscience avancée, « au milieu de ce qu’on peut appeler une véritable invasion d’entités astrales aux grandes robes cosmiques ».
Les auteurs concluent que le channeling doit être abordé avec lucidité « pour ce qu’il est, c’est-à-dire un discours essentiellement astral »…

5. Des nuances à apporter :
Que répondre à cette « charge » anti-channeling ?
D’abord, les sources canalisées ne prétendent pas amener les gens vers « l’Eveil », leur seul intérêt étant simplement de fournir une information spirituelle adaptée à notre époque. Et, en ce qui me concerne, ce ne sont pas « le soutien et le réconfort psychologiques » que je recherche dans les textes canalisés ! Ce qui m’intéresse, ce sont les informations concrètes et instructives (il y en a parfois dans ce type de sources) sur divers sujets, informations que l’on ne trouve d’ailleurs pas chez les « maîtres spirituels incarnés », chez les ésotéristes ou chez les chercheurs spirituels. Il est vrai cependant qu’il y a, dans le channeling, beaucoup de textes pour ne pas dire grand-chose, et il est plutôt frustrant de constater que, par exemple, sur 300 pages d’un livre, il y a tout au plus 2 ou 3 pages d’informations concrètes ! C’est ici que l’on retrouve, effectivement, le « pathos émotionnel » (Amour, Lumière, etc.) caractéristique de nombre de communications de ce type. Néanmoins, tous les cas de channeling ne se situent pas à ce niveau « astral » ou « émotionnel ». Les livres de Midaho, de Joseph Whitfield, d’Aurelia Louise Jones et Dianne Robbins, etc., apportent des informations inédites (qui, à défaut d’être vérifiables, sont fort intéressantes) sur des sujets tels que l’« aprè-vie », les civilisations de l’Espace, les continents disparus, le monde souterrain de l’Agartha, etc. Ce sont ces informations qui m’intéressent. Quant au « pathos émotionnel » ou « astral » que l’on trouve dans de nombreuses sources, je « zappe » ! Il faut savoir « élaguer » dans un texte.
Un problème, plus fondamental, est celui de l’identité réelle des sources alléguées. Il est certain que nombre de ces sources donnent de fausses identités afin de faire passer leur message à une frange particulière d’individus sensibles à telle ou telle « signature cosmique ». Il y a aussi des mystificateurs de l’Astral comme ce faux Jésus qui avait annoncé, en mai 2006, qu’un terrible tsunami allait balayer, le 20 mai 2006, la côte Est des Etats-Unis. Et certaines entités semblent en effet se comporter comme des « vampires énergétiques » se gavant de la peur ainsi produite dans la conscience de certains individus.
Faut-il pour autant en déduire qu’il n’y a jamais, dans les textes canalisés, de sources correspondant réellement, par exemple, à Jésus, à l’Archange Michaël, voire à Dieu ? C’est ici que ma position diffère de celle des auteurs du texte que j’ai pris pour référence.
L’objection relative à la correspondance « univers spirituel/niveau de conscience » semble pertinente, mais faut-il en déduire pour autant que les channels, n’ayant pas de « conscience avancée, éveillée ou sublimée », ne peuvent pas être contactés par des êtres d’un niveau évolutif plus élevé qu’eux ? Helen Schucman n’était probablement pas une personne à la « conscience éveillée ou sublimée », mais ses textes sont d’une « profondeur » métaphysique telle que leur origine christique est même reconnue par un ésotériste comme Benjamin Creme, lequel clame pourtant, ainsi que je l’ai signalé plus haut, que le channeling c’est de « l’Astral » à 99,99% ! Il écrit en effet que le Maître Jésus a inspiré l’ouvrage « A Course in Miracles », transmis « sur les plans intérieurs à un disciple, qui l’a ensuite dicté au Dr Helen Schucman ». (1)
Autre exemple de contact avec Jésus, celui de l’artiste Glenda Green. Elle aussi ne doit pas être au niveau de la « conscience éveillée ou sublimée », mais elle a reçu un enseignement de Jésus dans des conditions très particulières. Glenda Green a ainsi pu peindre un tableau représentant la vision qu’elle avait du Maître : « L’Agneau et le Lion ». Je décris ce cas dans la dernière partie du présent texte.
La plupart des canaux qui pensent servir d’intermédiaires à des anges ou des archanges ne sont probablement en contact qu’avec des « guides spirituels » (de l’astral supérieur ou du niveau mental), mais une channel comme Ronna Herman, par exemple, est-elle « mystifiée » par une entité de l’Astral supérieur, ou du Monde mental ou causal, se faisant passer pour l’Archange Michaël ? S’il est impossible de le savoir, il faut tout de même reconnaître que les textes correspondants sont de qualité.
Quant à Midaho, qui dit avoir été en contact avec la Source (donc avec Dieu), on notera - outre la correspondance entre les Mondes spirituels donnée par cette source et la classification de Chris et Kessani Iwen - qu’elle a été informée qu’une femme, « qui dirige une secte en Forêt Noire » et qui prétend être le « seul porte-voix de Dieu », ne canalise ni Dieu, ni le Christ, ni Jésus (ces 2 derniers étant distincts). Elle entend simplement son guide spirituel (qui appartient, comme la channel, au Monde causal). Ce guide lui fait croire qu’il est Jésus. La Source précise que de nombreux guides se font ainsi passer pour Jésus. Le but de cela « n’est pas de leurrer les gens ». Ces guides se font passer pour Jésus parce que « dans l’esprit de beaucoup d’hommes Jésus est Dieu et sa parole – la parole du Seigneur, la parole du Sauveur – est sacrée, elle a un impact bien plus grand que la parole d’un simple guide ». (2) Nous sommes manifestement ici, avec le cas Midaho, en présence d’une source différente de celles de nature « astrale ».
Quant à la prétention de canaliser Dieu, qui peut paraître exorbitante, voici ce que Midaho en dit en quatrième page de couverture du tome 2 de « Dialogues avec Dieu » (éditions Hélios, 2001) :
« Lorsque Dieu parle à un être humain, cela peut paraître prétentieux pour celui-ci de dire : ‘Voilà mes amis, Dieu me parle…’’ Cela peut aussi sembler impossible à bon nombre de gens que Dieu puisse parler à un être humain : la puissance de l’énergie divine ferait exploser le petit corps de chair, pensent-ils.
Pourtant, celui qui a entendu Dieu en lui ne reconnaît que l’immensité de Sa Douceur infinie, Sa faculté de doser la puissance de Son Energie afin qu’elle ne détruise pas le petit corps humain qui la reçoit, comme une mère peut tenir dans ses deux mains avec une infinie délicatesse le corps de son nouveau-né. »

Une source canalisée par Aurelia Louise Jones précise qu’il existe des imposteurs qui empruntent l’identité de chaque maître et de chaque groupe d’êtres de lumière. Les informations canalisées ne proviennent pas toutes des maîtres de lumière et de sagesse, les charlatans étant nombreux « et particulièrement rusés ». En outre, dans le même livre, Aurelia Louise Jones, qui canalise Adama (le grand prêtre de Telos), précise qu’à l’heure actuelle des gens prétendent canaliser Adama, et dans certains cas ceci n’est pas vrai. Adama, quant à lui, précise qu’il n’autorise personne d’autre qu’Aurelia Louise Jones à le canaliser officiellement dans le cadre de publications de livres ou encore lors d’événements publics. (3) Voilà un autre texte qui, manifestement, n’émane pas de l’« Astral ».

6. Capacité du sensitif et fiabilité de la source :
On trouve, dans un texte antérieur de Chris et Kessani Iwen, des considérations intéressantes relatives aux usurpateurs d’identités dans certaines sources canalisées. Voici les éléments essentiels de cette analyse :
« Le sensitif, c’est-à-dire la personne capable de perception extrasensorielle, puise ou reçoit son information d’une ou plusieurs sources ‘‘non-physiques’’. Dans le cas de la démarche extrasensorielle, deux choses sont importantes : le niveau de développement des capacités du sensitif et le niveau de fiabilité de la source. »
Il y a plusieurs types de sources d’information : des humains désincarnés, des djinns, des extraterrestres, des anges ou des démons, des maîtres ascensionnés, des entités cosmiques, voire Dieu lui-même… (J’ajoute que les « démons » peuvent être identifiés à des désincarnés du « bas astral »… Quant aux « djinns », ils peuvent être identifiés - au moins certains d’entre eux - à certains « esprits de la nature » ou « élémentaux ».)
« Les djinns et les démons, par exemple, sont capables, comme des acteurs talentueux, de prendre n’importe quelle forme et n’importe quelle identité. Derrière un soi-disant parent désincarné, ou derrière un soi-disant Dieu, il peut se trouver un djinn ou un démon. Ces impostures peuvent être des farces (persistantes et complexes) ou des manipulations (subtiles et profondes)… »
Le sensitif peut aussi avoir accès à une source impersonnelle : les Annales « akashiques ».
« Mais il semble que ces annales contiennent plusieurs couches : les couches les plus superficielles contiendraient de nombreuses erreurs, mais seraient les plus faciles à percevoir ; et plus on irait vers les couches les plus profondes, et plus on aurait accès à de l’information exacte. Donc, qu’il s’agisse des entités ou des annales akashiques, le degré de fiabilité de la source constitue un sérieux problème. C’est ici que le niveau de développement des capacités du sensitif est important. »
Plus le sensitif est « puissant », plus il est capable de dissiper les brouillages.
« Quand un djinn se présente à un sensitif, et quand ce djinn veut se faire passer pour le Maître Jésus ou pour n’importe qui d’autre, il déploie un champ psychique particulier. Disons qu’il s’agit du champ psychique de brouillage. Si le sensitif n’est pas assez puissant, sa perception sera conditionnée par le champ psychique de brouillage déployé par le djinn. Le résultat c’est que le sensitif percevra le djinn exactement comme le djinn désire être perçu. Si le sensitif est suffisamment puissant, il peut dissiper l’influence du champ psychique de brouillage et prendre conscience qu’il a en face de lui tel ou tel djinn, et non Jésus, Ashtar, Dieu, etc. »
Une entité peut, comme un humain incarné, faire preuve de duplicité. L’entité peut donner, pour plusieurs raisons, de fausses informations : « désir de faire une farce, désir de manipuler, ignorance du sujet traité (car on n’est pas omniscient parce qu’on est une entité non-physique), etc. ».
« D’une manière générale, il vaut mieux chercher de l’information dans les annales akashiques plutôt qu’auprès des entités. »
J’ajoute cependant, pour ma part, qu’il existe des sources canalisées parfaitement fiables. On ne peut pas dire non plus que les entités « non-physiques » ne disent que très rarement la vérité. Tout dépend, en fait, de la nature réelle de ces dernières.
L’outil de connaissance du sensitif, c’est sa perception extrasensorielle, et il doit donc développer cet outil s’il veut accéder à de l’information fiable.
« On ne peut pas devenir un scientifique si on ne prend pas la peine de développer la maîtrise de l’analyse rationnelle. De manière analogue, on ne peut pas être un bon sensitif si on n’a pas développé ses capacités extrasensorielles au-delà d’un certain niveau. »
Qu’est-ce qui motive les entités « non-physiques » à transmettre aux sensitifs des prophéties qui généralement ne se réalisent pas, surtout lorsqu’il y a des dates ?
« La motivation est simple : la plupart des entités non-physiques ont intérêt à ce que les gens retirent leur confiance dans les messages issus des mondes invisibles. »
Pour ma part, je dirai plutôt que certaines entités ont cet intérêt-là.
Les entités « manipulatrices » essaient de détruire la confiance que beaucoup accordent aux messages issus des plans invisibles en général.
« Le but est que nous rejetions tout en bloc. Le but est que nous arrivions à ce point où on se dit : ‘‘Toutes ces histoires de messages venus d’en haut, c’est des conneries !’’ Car lorsqu’on se dit ça, on se ferme automatiquement à une grande partie de l’aide véritable que certaines entités lumineuses essaient de nous prodiguer. La tâche de trier au cas par cas est souvent difficile, et il très tentant de tout rejeter (comme il a été tentant de tout croire, n’est-ce pas ?). »
(www.erenouvelle.com, texte titré : « La Vraie Nature des Prophéties »
« L’AGNEAU ET LE LION » ET LE MAÎTRE JESUS :
Dans mon livre : « Communications Interdimensionnelles » (JMG Editions, 2007), j’évoque le cas de Glenda Green, une artiste peintre qui a relaté une extraordinaire aventure dans son ouvrage intitulé : « L’Amour Sans Fin » (éditions Ariane, 2001). Elle se mit en effet à peindre le portrait de Jésus, dans des circonstances très spéciales.

Le tableau de Glenda Green
Le 23 novembre 1991, elle fut réveillée par une vive lueur qui brillait dans la pièce, un doux rayonnement lumineux qui baignait de lumière toute la pièce.
« Bien que la pièce fût tranquille, des ondes vibraient dans l’air comme si elles provenaient de la chaleur d’une flamme. Elles fusaient dans toutes les directions, emplissant la pièce d’énergie. Alors que j’identifiais du regard l’origine de ces mouvements ondulants argentés et rayonnants, c’est-à-dire dans l’embrasure de la porte en forme d’arche, je constatai qu’ils émanaient d’un point d’extrême luminescence presque aveuglant. Ce resplendissement n’avait rien de commun avec une flamme puisque la pièce tout entière bénéficiait de la même intensité lumineuse. Ce qui était particulier, c’était l’intensité de la luminosité elle-même et les éblouissants motifs argentés et dorés nuancés d’un blanc opalescent et de touches lumineuses couleur lavande, bleu et rose.
Je ne pus fixer l’origine de cette luminescence qu’une seconde, car son éclat remplit mes yeux de larmes. Renversée, je dus détourner le regard. A cet instant-là, j’entendis des sons qui se conjuguèrent pour créer la structure et la cadence d’un langage, même s’il s’agissait d’un langage que je n’avais jamais entendu auparavant. Alors que ces ‘‘mots’’ s’articulaient dans mon esprit pour former une signification, le message devint ‘‘Salutation’’ et j’entendis aussi mon nom.
Sans aucun doute, cette présence était de nature divine. Je tournai la tête pour regarder à nouveau, mais la lumière était tout simplement trop intense. Je fermai les yeux aussi bien pour les protéger que pour pleurer. A peine m’étais-je réfugiée dans ce sanctuaire émotionnel que la Présence m’envoya un rayon d’énergie entre les deux yeux. La pression ressentie m’obligea à les rouvrir et à vérifier si ce que je sentais était vrai. Je vis un flot d’énergie me pénétrer par le front. Je revins ensuite à ma réconfortante vision intérieure et observai une image se détacher dans ma conscience. Il lui fallut environ cinq secondes pour être complète. J’eus même l’impression que cette vision était gravée dans mon nerf optique. Elle était fixée et disponible à mon regard à n’importe quel moment.
Subjuguée par sa beauté, je dirigeai mon attention vers l’intérieur pendant quinze à vingt minutes pour contempler cette vision de Jésus-Christ achevée, tridimensionnelle et holographique. Celui-ci se tenait majestueusement sur le sommet d’une colline surplombant une verte vallée fluviale. Il ne faisait aucun doute qu’il s’agissait du paysage déjà vu alors que nous traversions le désert du Nouveau-Mexique. Mais maintenant ce paysage était achevé, car le Maître y figurait. De plus, des moutons paissaient et un nuage en volute avait la forme d’un lion. Je n’aurais pu demander de représentation plus vivante ou réaliste à peindre. A part le fait de l’avoir, lui, devant moi pour le peindre, c’était ce qu’il y avait de mieux.
Lorsque je revins à la conscience du monde extérieur, je découvris que la Présence radieuse avait disparu et que tout était redevenu normal. Néanmoins, je savais que j’avais changé à tout jamais. Et cette intuition s’avéra juste, car tout fut différent dans ma vie après ce moment sacré. »
Elle fut ultérieurement informée, sur un mode télépathique, que la toile devait avoir 80 centimètres carrés. Glenda Green pouvait « consulter » la vision à son gré et des détails se mirent à prendre forme, cette vision devenant de plus en plus vivante. C’est le 2 janvier 1992 qu’elle commença à peindre celle-ci. Ce qui lui posait un problème, c’était le fait embarrassant qu’elle devait « se consulter » pour voir Jésus sur son écran intérieur et regarder ensuite vers l’extérieur pour transposer ce qu’elle avait vu. A peine avait-elle eu la pensée de cette difficulté que la vision intérieure se transforma en vision extérieure pour venir s’installer dans la pièce même ! Par la suite, chaque fois que Glenda Green s’installait devant son chevalet, Jésus faisait son apparition en tant que présence tridimensionnelle. Il fallut à Glenda Green 2 ou 3 jours pour finaliser le croquis et elle ne commença donc pas à peindre avant la semaine suivante. L’œuvre était réalisée avec la peinture à l’huile et l’artiste fut étonnée de constater la rapidité avec laquelle elle séchait : la toile sécha toujours en quelques heures (et non pas en quelques jours) pendant toute la période pendant laquelle cette toile fut réalisée.
Glenda Green supposa que son chat pouvait voir Jésus puisqu’il s’installait sur le carton à dessin juste en face de la vision, qu’il fixait chaque jour pendant des heures. Jésus avait parlé à plusieurs reprises au chat et l’avait même caressé une fois. Elle demanda à Jésus si le chat (Gunnar) pouvait le voir. Il répondit par l’affirmative et ajouta que si Gunnar n’appréciait pas sa présence ou ne sentait pas son amour pour lui, il ne verrait rien du tout. Le chat aurait juste remarqué que quelque chose dans la pièce le mettait mal à l’aise et il serait parti. Le chat était là parce qu’il aimait la présence de Jésus et voulait la partager avec Glenda Green.
Le travail fut achevé le 12 mars 1992. La vision disparut alors en un nuage de lumière étincelante. Le tableau fut nommé : « L’Agneau et le Lion ». Nombreux sont ceux qui, l’ayant vu, ont senti en lui une présence vivante. Au cours des 2 années suivantes, cette peinture fit le tour de 5 Etats et visita plus de 80 églises appartenant à la plupart des confessions religieuses : protestante, catholique, charismatique, épiscopale, et même l’Eglise des cow-boys du Christ !
Un jour, un projecteur tomba sur la peinture. Il y eut une bosse de 10 cm avec une déchirure et un accroc de 2,5 cm au milieu de celle-ci. Le lendemain, Glenda Green eut la surprise de constater que le dommage avait disparu ! Elle passa délicatement ses doigts sur la surface, examinant attentivement l’endroit qui avait été déchiré la veille. Tout était parfait : aucune bosse, aucune déchirure, aucun accroc, aucune peinture écaillée. Retournant le tout, elle constata que la trame et la chaîne de la toile étaient aussi tendues et serrées que le jour où elle avait monté et étiré celle-ci sur son cadre. La regardant à contre-jour, Glenda Green ne put voir aucune lumière la traverser ni une seule écaille de peinture enlevée. En examinant l’arrière avec une loupe, elle constata que pas même une fibre n’était entamée.

« La Flamme d’Amour » et l’apparition angélique :
Glenda Green associa la présence de Jésus à une agréable et fraîche senteur qui s’apparentait à celle de l’air frais montagnard que l’on respire après une chute de neige, « un air riche en ozone et imprégné du vivifiant parfum des conifères ». A l’automne 1992, elle détecta, dans une petite église rurale où elle venait de présenter la toile du Maître, le parfum unique qu’elle avait toujours humé lorsque Jésus se trouvait dans son atelier. Elle perçut Jésus. A chaque seconde qui passait, celui-ci rajeunissait, jusqu’au point où il atteignit l’âge d’un nourrisson que sa mère tenait dans ses bras. Marie était jeune et son allure dénotait ses origines hébraïques.
La vision se stabilisa et resta ainsi durant les 2 mois au cours desquels Glenda Green la peignit. « La Flamme d’Amour » fut le nom donné à la peinture. Elle fut achevée 9 mois après l’achèvement de « L’Agneau et le Lion ».
Il arriva à Glenda Green d’être une nouvelle fois réveillée, dans sa maison, par une « lumière sacrée », à 3 h du matin. En l’espace de quelques minutes, la lumière se concentra dans un coin de la pièce et prit la forme d’un ange. Ce dernier lui dit que ses prières avaient été entendues et que des dispositions étaient prises pour que sa toile (« L’Agneau et le Lion ») puisse trouver sa place quelque part. Elle entendit une superbe musique céleste, son esprit percevant simultanément des mots prononcés en anglais. Elle eut la nette impression que la musique que l’ange « parlait » était un langage universel qui aurait pu être traduit, par la personne l’entendant, dans n’importe quelle langue lui étant propre. Elle eut l’impression que cette apparition resta environ 20 minutes, mais ce fut probablement moins que cela, dit-elle. Avant de s’en aller, l’ange posa sa « main » sur le cœur de Glenda Green et dit qu’il lui laissait ce « germe de conscience » à partir duquel elle recevra d’autres visions et instructions. Ultérieurement, elle entendit à nouveau la musique et des paroles lui parvinrent, l’ange lui précisant qu’elle devait faire un « paravent à prière ». La seule conclusion logique qu’elle pouvait tirer de cette idée de paravent à prière est qu’un tel objet pourrait susciter l’esprit de révérence permettant de prier et de méditer avec plus d’efficacité. Un jour, elle trouva une porte creuse en frêne de 60 cm de large. Avec des charnières, elle pouvait accoler 3 de ces portes et en faire un superbe paravent (avec quelques décorations et du vernis). Elle peignit des anges sur les portes.
La peinture « L’Agneau et le Lion » finit par se retrouver dans une chapelle. Debbie Truman, la personne qui avait acheté à Glenda Green les premiers anges, fit un rêve au cours duquel il lui fut dit que la toile « L’Agneau et le Lion » avait enfin trouvé sa demeure définitive. « L’Agneau et le Lion » et « La Flamme d’Amour » furent installés dans leur nouvelle demeure. Glenda Green eut, au fil des années, de brefs contacts avec le Maître, contacts qui s’accompagnèrent de « moments de communion éclairants et réconfortants ».

L’enseignement :
Pendant la période où Jésus lui apparut, Glenda Green prit de nombreuses notes, parfois même pendant qu’elle peignait, et souvent le soir, dans son journal personnel. Elle n’avait soufflé mot à personne de ces notes. Mais au printemps 1996, Jésus lui demanda de parler de celles-ci, et elle commença à transmettre les messages dès mai 1996.
Ayant entamé une conversation avec Jésus, elle lui a posé des questions sur divers sujets d’ordre métaphysique et sur sa vie. Jésus a ainsi commenté les Béatitudes (qui font partie du Sermon sur la montagne), ainsi que les 10 Commandements. Il a évoqué Judas, les 3 composantes de l’Univers (l’amour, l’esprit et les « particules adamentines »), certaines questions de physique (la théorie du « Big-Bang », les « trous noirs », l’antimatière et la matière), et divers sujets métaphysiques ou spirituels comme la réincarnation, l’Amour, la notion de « Cœur sacré », les 7 dimensions d’intelligence ayant leur source dans le cœur : l’unité, l’amour, la vie, le respect, l’honnêteté, la justice et la bienveillance. Ces 7 passions constituant la COMPASSION, qui est le véritable savoir de l’âme. Jésus évoque aussi les prophéties, le Livre des révélations (l’Apocalypse de saint Jean)… Je développe, dans mon livre, divers aspects de cet enseignement.
Evoquons seulement, ici, ce que Jésus a dit à propos des déplacements dans l’Espace et des autres planètes habitées :
A propos des déplacements dans l’Espace, Jésus précise qu’il est impossible de voyager dans l’Univers « avec la technologie du génie aéronautique fondée sur la force ». La force fonctionne sur des distances limitées (dans le système solaire), mais l’humanité ne pourra pas traverser la galaxie grâce à la force. Nous entrerons bientôt dans un monde de technologies très avancées non fondées sur cette force. Glenda Green eut l’impression que Jésus ne voulait pas aborder un sujet aussi vaste que celui des autres planètes habitées, même s’il était clair qu’il en savait plus qu’il ne voulait le reconnaître. Il déclara que nous avons « des frères plus jeunes et plus vieux ailleurs ».
« Il faut tout d’abord que survienne un changement sur le plan de la conscience avant qu’une grande avancée technologique soit possible. Votre planète et d’autres du genre sont comme des îles flottant dans un immense océan où la distance entre elles ne peut être couverte mécaniquement. Les êtres qui y arrivent ont développé la conscience qui leur permet de voyager dans l’espace sans faire appel à la force. Bien plus que les habitants de votre planète, ils respecteraient le besoin de communiquer et d’échanger par consentement mutuel. Cet esprit de mutualité constitue la loi des échanges intergalactiques. Les civilisations qui sont vos égales ou vos inférieures ne peuvent pas plus vous atteindre que vous ne le pouvez. La distance qui vous sépare est suffisamment grande pour faire en sorte que cela reste ainsi, du moins jusqu’à ce que le paradigme de la force ait été délaissé.

Je vous induirais en erreur si je vous disais que la collectivité galactique est dénuée d’agitations et de mauvaise conduite, car le libre arbitre est TOUJOURS une constante. Cependant, une règle s’applique en général, sur laquelle vous pouvez compter pour trouver un certain réconfort. Ceux qui pourraient vous faire du mal ne peuvent pas arriver jusqu’à vous. Et ceux qui le peuvent ne vous feraient probablement aucun mal. Dans son immense sagesse, le Créateur jugea bon de suffisamment espacer les planètes porteuses de vie pour que cette règle prévale toujours. Ceci se combine avec le fait secondaire que toutes les véritables technologies de pointe sont fondées sur les principes de la synchronicité, le modèle holistique et le respect des mécanismes de la vie. L’idée que des maraudeurs voyagent à la vitesse de la lumière ou plus vite, par pur besoin de conquête, est de la pure fiction. La synchronicité requise pour aboutir à cette technologie ne pourrait pas provenir d’une conscience basée sur le conflit. » (4)
Ce commentaire est fort intéressant car il permet, en partie, de répondre à certains scientifiques qui se réfèrent au « paradoxe de Fermi » (pourquoi n’y a-t-il pas, sur Terre, d’êtres extraterrestres ?) pour défendre l’idée absurde selon laquelle notre planète serait la seule planète habitée de l’Univers. L’autre partie de la réponse au « paradoxe » réside, chez les visiteurs de l’Espace, dans le respect du principe de non interférence, un sujet qui est développé par Christel Seval dans son livre : "Extraterrestres. Contact et Impact" (JMG Editions, 2006). (Voyez, à ce sujet, mon texte sur le présent site, rubrique "Présence Extraterrestre" : "Le Problème du Non-Contact", en 4 parties.)
Alain Moreau (http://www.mondenouveau.fr/index.php)

Références :
1. "Partage International", n° 81, mai 1995, p. 32.
2. Midaho, "Dialogues avec Dieu", tome 1, éd. Hélios, 1996, p. 263.
3. Aurelia Louise Jones, "Telos", tome 3, éd. Ariane, 2006, p. 107, 252-253.
4. Glenda Green, "L’Amour Sans Fin", éd. Ariane, 2001.

A propos du channeling :
Alain Moreau, "Communications Interdimensionnelles", JMG Editions, 2007.

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